C’est sûrement la plus grosse angoisse quand on cherche à séduire le garçon ou la fille sur lequel on craque. Se prendre un râteau, c’est comme trébucher et tomber alors que tous les regards sont braqués sur soi : ça fait mal, c’est gênant, et surtout, c’est très humiliant ! Il est donc tout à fait normal d’avoir peur du râteau. Après tout, ça demande une sacrée dose de courage d’exposer comme ça ses sentiments à l’autre, et c’est blessant de se faire refouler. Mais au lieu d’opter pour l’approche « Je ne dis rien comme ça il ne m’arrivera rien », il est possible d’opter pour certaines tactiques qui préparent le terrain. Et si jamais il y a quand même râteau, rien ne sert de culpabiliser et de déprimer : la vie continue, et pour le meilleur…
Lorsqu’on veut éviter de se prendre le fameux râteau tant redouté, savoir préparer le terrain peut s’avérer très utile. Il existe d’ailleurs plusieurs moyens de s’assurer que la personne pour qui on a des sentiments ressent la même chose, ou au moins s’assurer qu’elle pourrait être intéressée.
Pour savoir si on est le genre de personne qui lui correspond, il ne faut pas hésiter à discuter avec la personne qui nous attire. Alors bien sûr, il y a toujours cette peur d’aller trop loin et de passer dans la catégorie « ami », mais le risque vaut la peine. En plus de confirmer les sentiments, on saura plus facilement si on a une chance ou non.
S’il y a bien une situation où les amis peuvent se rendre utile, c’est lorsqu’on cherche à savoir si la personne qui nous plait est également intéressée. Quand la peur d’aller lui parler seul s’installe, envoyer des amis peut être une bonne solution. S’ils y vont en douceur, et de façon maline, ils réussiront à nous dire ensuite si la voie est libre.
Dévoiler d’un coup tous ses sentiments à l’autre, il faut comprendre que ça puisse déstabiliser et faire peur. Pour être sûr de ne pas prendre un râteau, le mieux est de montrer son attirance au préalable, grâce à quelques petits signes comme des regards, des attentions, ou même de la gentillesse. Et en fonction de la réponse de cette personne à ces signes, on peut savoir si c’est le bon moment pour tout lui dire.
Parfois, malheureusement, malgré toutes les précautions prises, l’histoire n’était pas faite pour exister. Se prendre un râteau, c’est triste, mais ça ne devrait pas pour autant nous mener à la dépression. S’en remettre, c’est plus facile qu’on ne le croit.
Ça s’est peut-être mal fini, mais au moins, on a eu le courage de lui dire ce qu’on ressentait. Combien de personnes n’avouent jamais leurs sentiments à l’autre, et se torturent pendant longtemps à cause de ça ? La réponse négative est peut-être dure à accepter, mais au moins, on sait que de toute façon, ça n’aurait pas été possible entre nous.
On dit souvent qu’on ne peut pas plaire à tout le monde, et ça veut dire que ce râteau, on n’en est pas responsable. On ne peut pas forcer quelqu’un à être attiré par nous, et d’ailleurs, à choisir, mieux vaut trouver la personne qui le sera naturellement. Niveau couple, ça donne quelque chose de bien plus fort.
Quelques jours de déprime suite à un râteau, c’est largement suffisant. Il ne faut surtout pas rentrer dans une spirale infernale : la tristesse se combat. Il faut faire sortir de sa vie tout ce qui fait penser à la personne pour qui on craquait, éviter de la revoir, et surtout, continuer à sortir et à rencontrer des gens. C’est comme ça que ça passera plus vite !
Ce n’est peut-être pas ce qu’on veut entendre après un râteau, mais la vérité, c’est que personne ne meure jamais d’un chagrin d’amour. Encore moins quand l’amour n’était pas réciproque. On a tenté le tout pour le tout, les sentiments ont été avoués, mais ça n’a pas fonctionné… Il n’y a pas de regrets à avoir !
Ce qui est bien dans ce genre de situations, c’est qu’on finit toujours par s’en remettre, et parfois même assez rapidement. Et surtout, ce qui est mieux encore, c’est qu’on finit toujours par rencontrer la personne qui est faite pour nous, et qui au final nous fait voir ce râteau comme un simple petit accroc dans le cours de notre vie.